Le biplace en parapente
En parapente, le passager est placé devant le pilote, ils sont reliés par l'intermédiaire d'un écarteur, aux élévateurs de la voile.
Lorsqu'on décolle avec un treuil, le passager devra actionner le largueur qui permettra de désolidariser l'équipage de la ligne de traction.
Dans le cadre plus alpin de Saint-Vincent-les-Forts, le pilote aide le passager à s'équiper en vérifiant les points de sécurité.
Puis il impulse la course en gonflant la voile, après un coup d'œil pour vérifier qu'elle est effectivement bien gonflée, il commande l'accélération de la course au passager, tout en pilotant la voile jusqu'au décollage.
Et c'est parti pour un vol, ici au dessus du lac de Serre-Ponçon, après le survol de la route qui monte au décollage.
Dans cette phase délicate du vol, le passager doit éviter les mouvements intempestifs, qui perturbent le pilotage par leur effet pendulaire, en particulier en passant de la position debout à la position assise dans sa sellette.
Il faut aussi avoir repéré l'atterrissage, comme ici à La Grave, où il est assez encaissé et où, en près de 2000 m de dénivelée, les conditions ont pu changer et le vent de vallée se lever sans qu'on s'en doute au décollage.
Les pentes de la Bourgogne ne sont pas de la haute montagne, mais on peut y faire de jolis vols.
Si on vole sur des plates-formes partagées avec d'autres aéronefs, comme cet ATR 72, il faut se méfier du souffle des propulseurs.
On peut voler en station l'hiver.
Les skis sont un moyen d'atteindre en douceur la vitesse de décollage.
Le passager peut être novice à skis, il faut simplement qu'il anticipe la traction vers l'arrière lors du gonflage de la voile, en se penchant en avant.
L'idéal est de disposer, comme ici à Val-d'Isère, d'une banquette qui empêche le vent arrière produit par le refroidissement de l'air par la neige, de déstabiliser la voile avant le gonflage.

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