Le biplace en paramoteur
La difficulté du décollage en paramoteur, par rapport au parapente au treuil, provient du fait que la force propulsive rapproche les 2 membres de l'équipage et qu'elle est plus faible.
Ici pour limiter cet inconvénient, on utilise la roll-bar inventée par Philippe Gruber et popularisée par Adventure.
Ce système doit avoir 2 positions pour permettre de rassembler l'équipage une fois en vol afin de diminuer le moment d'inertie qui perturbe le pilotage pendulaire.
Après un ultime contrôle du bon gonflage de la voile, il convient d'impulser la course du passager sans incliner trop le plan de l'hélice, ce qui réduirait la force propulsive effective.
A une époque, on a imaginé d'utiliser l'assistance d'un treuil pour faciliter le décollage et de démarrer le moteur lors d'un palier.
Cette méthode très sûre, a fait l'objet d'une présentation dans la presse spécialisée, mais elle nécessite la présence d'un treuil et d'un bon treuilleur, ce qui limite pratiquement son utilisation.
C'est la méthode qu'on a utilisée lors d'une démonstration des capacités opérationnelles du paramoteur sur le terrain de la Légion Etrangère à Calvi.
Le paramoteur a l'avantage de permettre les baptêmes en plaine avec une infrastructure réduite, mais il nécessite la combinaison de plusieurs ingrédients:
  • Un moteur puissant qui démarre facilement.
  • Un châssis ergonomique qui facilite la course d'envol d'un passager novice.
  • Un pilote expérimenté, car la gestion supplémentaire du moteur exige une technique plus complète que pour le seul vol libre.

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